Mon troisième Sténopé !

Après le 4×5, le 13×18 je suis donc passé à la confection d’un gros 20×25. Coté châssis le 20×25 n’est pas vraiment courant et plutôt hors de prix. Il a fallu un peu de temps pour réussir a en trouver. J’en ai récupéré deux, ce n’est pas beaucoup cela me fera quatre images par sortie, mais vu l’engagement que je vais y mettre ce sera bien suffisant !

Pour la fabrication, j’ai appliqué la recette qui a si bien marché sur les deux fabrications précédentes. Deux cadres, avant et arrière, sont habillés de panneaux toujours en contreplaqué aviation pour le très bon rapport poids rigidité. Cette boîte est massive, on peut facilement y mettre une paire de baskets !

Coté « optique » évidemment toujours Thierry Gonidec de stenocamera.fr avec des trous de 0,42 mm dans une feuille de laiton de 0,025 mm d’épaisseur et une finition soignée.

Par conte, plus question de n’avoir qu’un trou centré, l’idée est de pouvoir modifier le cadrage à l’aide de décentrement. Le principe est simple, mon trou centré va centrer l’horizon. Psychorigide, j’aime que les droites le restent en sténopé, alors je m’interdis plongé et contre-plongé le seul moyen de modifier la position de l’horizon est donc de modifier la position du trou dans la boite par rapport au film ! Je n’ai pas non plus besoin d’un système ou je peux régler le décentrement avec précision, puisque l’on travaille au jugé, des trous fixes feront l’affaire. Comme pas mal de fabricants qui offrent ce principe j’ai utilisé 3 positions. Un trou centré et un décentrement vers le haut pour les deux sens de cadrages. Pourquoi juste vers le haut ? Simplement parce que cela me permettra de minimiser le sol et d’élargir le cadre vers le sommet des bâtiments. Je cadre rarement vers le sol, et si j’en ai besoin je fixerai la boîte tête en bas !

Je n’ai pas fait d’assemblage a queue droite cette fois. La découpe, à la scie a main, m’aurait pris trop de temps et de toute manière le bois est trop fin ! C’est moins joli mais cela ne se verra pas sur les images ! Malgré cette simplification la fabrication m’a pris du temps, c’est un prototype compliqué contrairement aux deux autres sténopés, le système d’obturation a demandé de la réflexion pour éviter de le refaire à plusieurs reprises ! La conception me permet de tout démonter pour changer des pièces, inutile m’a-t-on dit mais je ne me vois pas faire du jetable, psychorigide je vous l’ai dit. J’ai eu recours au laiton pour le look, un système d’aimants pour le montage mais aussi pour les obturateurs. J’ai appris plein de choses en le fabriquant, un bonheur !

Voilà il est fini depuis janvier 2018, je ne l’ai pas encore testé, mais je me suis promis de le faire cet automne !